Réflexions générales du premier Président du Club
Il y a 20 ans naissait le Judo Club Clémentin sous l'impulsion d'un judoka chevronné : «Claude Richomme».
Habitant
lui même Saint-Clément, il avait pensé tout naturellement qu'une annexe
du grand club voisin «l'Alliance Sénonaise» servirait la cause du
Judo ; c'est tout simple .
Le gymnase
municipal utilisé principalement par les écoliers fût équipé de
tatamis, fournis gracieusement par une municipalité compréhensive.
Les créneaux horaires attribués aux associations sportives furent
âprement disputés, d'autant plus que le Judo Club Clémentin venait
d'arriver avec une troupe fort nombreuse dès sa création.
Il y eut quelques problèmes de cohabitation, résolus avec l'arbitrage
de Marie-Louise FORT qui doit bien s'en souvenir. La difficulté
principale fût la manipulation quasi quotidienne des 200m² de
tatamis, afin de libérer le plancher du gymnase pour les écoles
dans la journée.
On fonctionna ainsi plus de
15 ans, la durée de vie des tatamis en fut affectée et le
renouvellement de ceux-ci fût assuré en partie par le club et la
municipalité.
Dès l'origine, la vocation du
Judo Club Clémentin était en priorité la formation de jeunes enfants,
en un mot en faire une pépinière, pour ensuite rejoindre le grand club
de la région ossaturé pour former des compétiteurs. Cette situation
dura quelques temps avec de bons résultats.
À
une époque il avait été envisagé le regroupement en un seul club
sénonais afin de bénéficier d'avantages financiers et matériels. Mais
il s'avéra à l'usage, du fait de sa grande dimension atteinte
rapidement, que la gestion et l'encadrement étaient devenus difficiles.
Cette solution fut abandonnée.
Le Judo Club
Clémentin avait grossi ses effectifs et ses ambitions, avec pour
résultat l'éclosion de quelques champions tels que : Hélène LEBUFFE,
Sébastien GOUOT, Olivier LOHMANN, etc …
Évidement la construction d'un dojo nous est vite apparue souhaitable,
la municipalité comprend la situation et plusieurs projets sont
effectués au cours des années 95-99.
Le
Karaté, partie prenante, fourni un justificatif au niveau
départemental, et le Dojo d'Arts Martiaux, sorti de terre depuis 2 ans,
est en service.
Comme au gymnase, on
rencontre les mêmes difficultés de cohabitation, mais cela est bien le
propre des communautés, il n'y a pas lieu d'en être surpris.
En ce qui concerne les résultats, ils sont convenables compte tenu
d'une érosion naturelle des effectifs, on constate comme partout
ailleurs une dispersion des jeunes sur le choix des diverses
disciplines sportives, due aussi en partie à une certaine
publicité médiatique.
Mais l'essentiel est
atteint, puisque les jeunes font du sport, et au Judo Club Clémentin,
vous le voyez bien il y a 20 ans que cela dure …